Ce début d’année marque une continuité dans la hausse des prix de l’immobilier ancien. Ce sont donc une activité soutenue et des délais de vente en baisse qui caractérisent les quatre premiers mois de l’année 2017. La hausse est significative, à fin avril la progression s’établie à + 2,1 %, ce qui amène la moyenne nationale à 2 880 euros par mètre carrés.
Une embellie des prix confirmée
L’embellie se poursuit donc. Les intentions d’achats augmentent et la demande bondit même de 9 %. L’incertitude des résultats des élections présidentielles en cours n’aura finalement eu aucun impact négatif sur la progression de la vente dans le secteur de l’immobilier ancien. Il semble même que ce soit l’effet inverse qui se soit produit. Les acquéreurs semblent avoir intégré que la baisse des prix de l’immobilier est dorénavant derrière eux et que les taux d’intérêts sont en cours de redressement.
Cette tendance à la hausse des prix dans l’immobilier ancien est particulièrement visible dans les zones urbaines qui sont attractives économiquement parlant. C’est à se demander si le neuf ne sera bientôt pas plus intéressant. Des zones qui sont accueillantes pour les familles et surtout qui sont bien desservies par les transports urbains. Toutefois, on peut noter que cette évolution varie au sein même des quartiers d’une même ville ou d’une agglomération. Si vous êtes passionné par le secteur de l’investissement immobilier et si vous désirez en savoir plus sur la négociation en immobilier, pourquoi ne pas vous inscrire à une formation d’agent immobilier ?
Du côté de la capitale française
La capitale française est aux avant-postes de cette augmentation des prix de l’immobilier ancien. La petite couronne rattrape même Paris. Les prix ont, en effet, augmenté de + 2,8 % en quatre mois, avec une moyenne du prix au mètre carré de 8 527 euros, ce prix pouvant même, dans certains endroits, dépasser les 10 000 euros par mètres carrés.
Dans la banlieue parisienne, le phénomène est également observé puisqu’une augmentation de + 1,3 % a été relevée. Mais ce sont cependant les villes de la première couronne qui profitent pleinement de ce phénomène. Les communes limitrophes de la capitale enregistrent elles, des prix similaires à ceux de l’arrondissement voisin. Il a été relevé cependant une variation de prix plus fluctuante dans la seconde couronne, même si la hausse reste toutefois clairement observable.