Ce n’est pas la première fois qu’on voit une église faire installer une moquette chauffante dans sa nef. Cette année, c’est au tour de l’édifice religieux de Voray-sur-l’Ognon, dans la Haute-Saône, de dérouler son tapis thermique.

Une pratique bien connue des Bretons

Des moquettes chauffantes installées dans des églises… Cela pourrait paraître surprenant à certains, ce n’est pourtant pas une solution récente : en 2014, plusieurs paroisses s’étaient vues parées d’une moquette thermique afin de remédier à leur problème de chauffage.

C’est en Bretagne que la pratique est devenue courante : cette année-là, trois édifices religieux ont été pourvus de moquettes chauffantes : les églises de Roscoff, Pont-Scorff et Saint-Guinal. Dans cette dernière, la moitié de la nef et le chœur avaient été couverts pour la modique somme de 58 500 euros, financés par la ville et par un don de 20 000 euros de la société Bolloré.

Au tour de Voray-sur-l’Ognon

Cette année, c’est la Haute-Saône qui se lance dans un pareil projet pour son église de Voray-sur-l’Ognon. L’église faisant partie des bâtiments classés, toute modification devait être au préalable discutée avec des architectes des Monuments Historiques et des Bâtiments de France.

Les deux institutions n’arrivant pas à se mettre d’accord, l’église est restée sans chauffage pendant plusieurs mois suite à une défaillance de son système de chauffage à air pulsé. L’installation était obsolète depuis plusieurs années et abritée dans un local accolé à l’église, s’effondrant petit à petit.

Un système efficace ?

Les églises sont souvent munies d’installations thermiques à air pulsé, système démodé et inconvénient. En effet, cette technique implique un assainissement de l’air qui, dans les grands bâtiments aux fenêtres scellées comme les églises, ne peut se faire que par climatisation, générant un gaspillage énergétique. De plus, ces installations nécessitent souvent beaucoup d’entretien.

Le problème courant lors de la rénovation des chauffages d’églises est de trouver une solution qui n’altère pas l’esthétique du bâtiment religieux. Les radiateurs à gaz, pourtant les plus cohérents avec les surfaces de grande ampleur, sont donc souvent écartés.

La solution de la moquette chauffante, bien qu’insolite, représente un avantage économique et écologique car elle peut être mise en route une vingtaine de minutes avant les cérémonies pour réchauffer le sol de l’édifice, responsable en grande partie de la sensation de froid. D’autre part, un tel système n’affecte que très peu le taux d’humidité intérieure dont les variations pourraient être néfastes aux statues et à l’orgue de l’église, lui aussi classé monument historique.

Rédacteur Meric

Méric, 30 ans, contribue avec une approche simple et authentique au domaine de la maison et du jardin sur un site web dédié. Il écrit des articles pratiques et terre-à-terre, visant à démystifier l’entretien de la maison et le jardinage pour le grand public. Son écriture se distingue par une clarté et une accessibilité, mettant en lumière des solutions faciles à mettre en œuvre pour les lecteurs cherchant à embellir leur espace de vie sans complexité.

Avec un intérêt particulier pour les projets DIY et éco-responsables, Méric aime partager ses découvertes et ses expériences personnelles, rendant ses conseils d’autant plus pertinents et testés. Au-delà de ses contributions écrites, il s’implique dans la vie locale, participant à des initiatives communautaires de verdissement et de jardinage urbain.

Dans sa vie privée, Méric est un passionné de nature. Il trouve dans le jardinage une source de bien-être et d’inspiration, ce qui enrichit son écriture et sa connexion avec ses lecteurs. Ses articles reflètent cette passion et son désir de contribuer positivement à la vie des autres, en partageant des idées qui favorisent un cadre de vie harmonieux et durable.

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