Certaines régions ont toujours été plus attirantes que d’autres pour y poser ses valises en saison. Depuis les déconfinements, elles semblent même gagner plus encore d’importance. Si vous pensez souvent à la côte d’Azur ou à la Bretagne pour vos résidences secondaires, la Vendée et son littoral atlantique savent tout autant captiver les cœurs. Quelques villes, comme les Sables-d’Olonne, sont même une terre de résidences secondaires. Petit détour sur l’immobilier vendéen.

Une hausse incontestée des résidences secondaires

L’essor des résidences secondaires s’est fait remarquer dans de multiples régions de France. À la sortie du premier confinement, l’été 2020 a connu un nombre de ventes important. Résidents de grandes villes en province comme à Paris, vous étiez nombreux à vouloir vous échapper de ces territoires plus pollués et restreints. La folie des ventes entraîne même certains acheteurs à acquérir une maison sans l’avoir visitée, par un simple appel téléphonique.

Nombreux sont les acheteurs à avoir fait recours à des courtiers immobiliers présents dans la région souhaitée pour faciliter les démarches. Pour ceux qui avaient une vision bien précise en tête, ou qui ne misent que sur du neuf, l’achat passe plutôt par un constructeur en Vendée (85). Ce dernier sera à même de concevoir un bien personnalisé du sol au plafond.

Les territoires de prédilection pour bâtir ou choisir les murs de votre résidence secondaire, souvent, se situent en bord de littoral. La Bretagne, la Normandie se placent en tête, bientôt suivies par la Vendée. Ces régions, déjà appréciées des Parisiens, notamment pendant les saisons estivales, ont su s’imposer comme lieux de résidences secondaires. Bien sûr, les zones ensoleillées savent autant plaire, en Occitanie ou dans le Pays basque, par exemple.

Le développement du marché des résidences secondaires n’est pas très étonnant. Avec les confinements successifs, beaucoup d’individus ont réalisé l’importance d’un cadre de vie et d’un environnement confortable. Plutôt que de s’installer en ville, alors, beaucoup d’entre vous aspirent à faire leur vie tranquillement dans des espaces plus spacieux et, surtout, proche de la nature. Entre l’océan, les marais et sa campagne, la Vendée sait alors forcément faire de l’œil aux intéressés.

Entre faible mobilité et attrait du littoral, l’immobilier en Vendée

L’été qui suit le premier déconfinement est assez parlant sur l’importance que prend la Vendée dans le secteur immobilier. Certes, les chiffres ne sont pas aussi spectaculaires qu’ils ont pu l’être dans d’autres villes. Cela tient davantage du fait que le pays vendéen a, dans tous les cas, toujours été assez attractif pour vos choix de résidence.

À l’instar du reste de la France, toutefois, les villes moyennes y ont gagné en dynamisme immobilier. À La-Roche-sur-Yon, par exemple, les recherches en ligne de vente ont grimpé de 124 % entre août 2019 et 2020. Certains d’entre vous, bénéficiant du télétravail ou changeant d’activité à la sortie des confinements, cherchaient plutôt des biens accessibles rapidement, clés en main.

Une tendance se détache aussi : la construction sur-mesure. C’est, généralement, l’option des gens qui résident déjà dans la région. D’ailleurs, d’après des études, 50 % des Vendéens construisent dans la localité où ils vivent. La mobilité est faible, ce qui participe aussi à la tension du marché, avec peu d’offres pour beaucoup de demandes.

Les résidences secondaires s’imposent ainsi sur le territoire vendéen, qu’elles soient achetées neuves, dans le vieux ou construites de A à Z. Ceux qui n’ont pas pour projet de s’y installer sur le court-terme, d’ailleurs, profitent de cet emballement pour le secondaire afin de mettre en place des gestions locatives, par exemple. La location à l’année, en effet, est particulièrement encouragée sur le sol vendéen.

Aux Sables-d’Olonne, un plan d’action sur les résidences secondaires

Face à l’augmentation du nombre de résidences secondaires, certaines villes ont préféré réagir. C’est le cas en Vendée également, avec les Sables-d’Olonne. La ville essaie déjà de négocier un statut de “zone tendue” auprès du ministère du Logement. Il est alors peu étonnant que sa mairie cherche à redynamiser le secteur. Le nombre de logements vacants à l’année s’élève à plusieurs milliers. C’est un chiffre que souhaite diminuer les acteurs locaux. Ils encouragent une mutation de ces résidences en logements habités à l’année.

Pour cela, les Sables-d’Olonne ne vont d’ailleurs pas hésiter à augmenter la taxe sur les résidences secondaires. Ces dernières comptent aujourd’hui pour 40 % du parc immobilier actuel. Ainsi, afin d’inciter une partie de ces résidences à retrouver le marché locatif, la taxe s’élèvera à 14,38 % dès 2023. Les logements totalement vacants, s’élevant à 7 % des biens recensés, appliqueront le même taux d’imposition.

Si la ville obtient son statut de zone tendue, ces taux pourront monter jusqu’à 60 %. Un schéma que les villes de Lyon ou Bordeaux, par exemple, appliquent déjà. C’est dire l’importance que prend ce type de logements dans cette petite ville vendéenne. Avec cette nouvelle réglementation, les Sables-d’Olonne espèrent ainsi offrir une vie active à leur ville, même en dehors des périodes saisonnières. Ce schéma ne devrait pas s’appliquer sur d’autres villes à l’heure actuelle, mais des lieux en surtension pourraient s’y pencher également.

Maximé rédacteur

Maxime apporte sa plume sincère et directe au monde de l’écriture, spécialisé dans les domaines de la maison et du jardin. Il écrit pour un site dédié à ces thématiques, où il partage des conseils pragmatiques, des astuces de bricolage et des idées de jardinage accessibles à tous. Sans prétention, Maxime se distingue par sa capacité à rendre l’information utile et facile à comprendre pour ses lecteurs, qu’ils soient novices ou plus expérimentés.

Son approche est caractérisée par une simplicité et une honnêteté qui résonnent avec les besoins quotidiens des gens. Il se concentre sur la création de contenus pratiques qui encouragent ses lecteurs à améliorer leur espace de vie, tout en respectant l’environnement. En dehors du travail, Maxime apprécie le temps passé dans son propre jardin, expérimentant les techniques dont il parle dans ses articles, ce qui lui permet de partager ses expériences personnelles et de renforcer la crédibilité de ses conseils.

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