Les cabanes dans les bois, des mobil-homes au bord de l’eau : voilà tant d’idées d’hébergements qui donnent envie de rêver. De nombreux Français n’hésitent pas à s’offrir des week-ends spéciaux au sein de ces habitations légères de loisirs. Est-il toutefois possible de vivre au long terme dans ces logements ? Ces maisons alternatives répondent-elles à des réglementations différentes ?

Qu’est-ce qu’une HLL, habitation légère de loisirs ?

À l’instar de la majorité des constructions réalisées dans ce monde, les habitations légères de loisirs ne sont pas exemptes d’une définition ou d’un encadrement urbaniste. Il est même particulièrement facile d’illustrer clairement ce qu’est une HLL.

Concrètement, il s’agit d’une habitation temporaire et démontable. Temporaire, parce qu’elle n’est pas immobilisée sur un sol. Elle peut ainsi être défaite rapidement pour être déplacée sur un autre terrain. Elle se différencie donc radicalement des maisons en béton, par exemple. Les HLL, qui plus est, répondent à des critères de dimension et de localisation.

Les résidences mobiles, pourtant, désignent spécifiquement des véhicules utilisés comme habitation et qui conservent leur possibilité d’être déplacé par traction. Pensez donc aux camping-cars ou aux camionnettes aménagées. Une habitation légère de loisirs sera plutôt un chalet, une cabane ou encore un mobil-home.

Différents types d’hébergements de loisirs

Il est toutefois primordial de bien distinguer les habitations légères de loisirs et les résidences mobiles de loisir. Dans l’idée, vous retrouverez bien évidemment les mêmes intentions. Des petites maisons, qui peuvent être déplacées, généralement utilisées lors des saisons ou sur des périodes d’hébergement courtes.

Dans le domaine d’habitation légère de loisirs, qui est en plein essor, les particuliers ont l’embarras du choix pour choisir et acquérir un hébergement temporaire. Par exemple, les chalets, les mobil-home, les bungalow ou encore les camping-cars aménagés, semblent avoir de plus en plus la cote auprès des jeunes couples et familles. Voici quelques éclairages sur les différences entre ces types d’habitations mobiles.

Mobil-home et bungalow : quelles différences ?

Souvent confondus, les mobil-home et bungalow se distinguent à la fois au niveau de leur fabrication et de leur structure. Le mobile-home, lui, est un type d’hébergement qui offre une certaine flexibilité et mobilité aux locataires ou propriétaires. Préfabriqué sous forme d’une remorque, le mobil-home est généralement conçu au sein d’une usine spécialisée en la matière.

Grâce à un châssis, le mobil-home est mobile. Il est donc ainsi possible de voyager et de choisir le lieu de campement à sa guise, sous réserve que l’emplacement choisi soit prévu à cet effet. D’ordre général, ce qui rend le mobil-home particulièrement pratique, est qu’il est possible de choisir un emplacement à deux pas d’une plage, au bord d’un lac ou encore au pied d’une montagne.

Considéré aussi comme un hébergement temporaire, le bungalow, lui, n’a pas de châssis. Dépourvu de fondation, le bungalow est néanmoins un mobilier à part entière. Il est possible de le monter et le démonter, mais pas de le déplacer comme un mobil-home. Il faut aussi savoir que les conditions d’acquisition pour un mobil-home et bungalow ne sont pas les mêmes.

Par exemple, il est beaucoup plus simple et facile d’acquérir un mobil-home, qu’un bungalow. En effet, le bungalow doit respecter certaines réglementations en matière de transactions immobilières.

Chalet, cabane et bungalow : quelles différences ?

Le bungalow se distingue d’un chalet ou d’une cabane, de par sa structure et sa construction. Si le bungalow est plutôt adapté aux endroits chauds, le chalet, lui, est fabriqué pour résister aux régions les plus froides. De plus, ce type d’habitation beaucoup plus élaboré se présente généralement sous forme de deux étages, avec des terrasses souvent spacieuses et design.

En outre, l’isolation est notamment de grande qualité et permet de conserver la chaleur à l’intérieur du logement. En somme, le chalet offre de meilleures conditions de vie qu’un bungalow, dont l’espace de vie est réparti sur une même surface. En somme, que ce soit pour devenir propriétaire d’un chalet ou d’un bungalow, il faudra passer par une agence immobilière.

Quelles lois encadrent les chalets et cabanes ?

Bien que les cabanes et autres habitations du même genre peuvent sembler vieilles comme le monde, leur régulation dans la loi française n’est que très récente. L’urbanisme, peu à peu, s’est frotté aux nouvelles demandes des résidents pour créer un ensemble de normes à respecter.

La popularité des tiny houses, par exemple, dans les dernières années, a renforcé cette nécessité de repenser la manière dont notre environnement pouvait être utilisé pour ces nouvelles constructions. Si elles sont soumises au droit commun des constructions, les habitations légères de loisirs répondent donc aussi à certaines normes spécifiques.

Elles suivent en effet l’article R. 111-31 du 5 janvier 2007 du Code de l’urbanisme. Par nature, il est primordial que les HLL demeurent absolument mobiles. Aucuns travaux de maçonnerie, par exemple, ne pourront être effectués pour cimenter l’habitation. Autrement, il faut qu’elle ait un permis de travaux. Par conséquent, ça ne sera plus une maison transportable.

Pour cela, il est également oui considéré qu’une HLL doit impérativement faire moins de 35 m2 de surface de plancher. Cela, si vous ne souhaitez pas devoir faire de demande de permis de construire. Si sa surface est supérieure, ou si le site d’installation répond à des critères particuliers, par exemple lieu classé, il faudra en prime faire une déclaration préalable.

Il y a, par conséquent, des lieux spécifiques où il est permis d’installer son HLL. Attention donc à ne pas verser dans de l’installation irrégulière ou de risquer des troubles de voisinage, qui vous placerait en porte-à-faux.

Quelles normes de confort pour son HLL ?

Maintenant au fait des réglementations qui encadrent ces HLL, vous souhaitez expérimenter cette vie dans une maison alternative ? Il existera différentes possibilités. D’abord de type de logements, mais aussi de lieux où s’installer. Selon la taille de son habitation et du lieu où vous vous situerez, il faudra veiller à se déclarer.

Afin de se faciliter les démarches, il est possible de s’orienter directement vers des terrains dédiés au montage de ces habitations légères de loisirs. Vous les trouverez dans des parcs de loisirs dédiés à la résidence ou même sur certains terrains de camping. Ces derniers disposent en effet d’un quota spécifique pour leur proposition. De manière générale, il faudra simplement s’assurer de disposer :

  • d’un chauffage en accord avec la surface qui doit être couverte, aussi peut-il être nécessaire d’être accompagné d’un spécialiste pour réaliser les calculs et conversions appropriés ;
  • d’une arrivée d’eau potable garantissant un accès depuis l’intérieur du chalet ou de la cabane facilité ;
  • d’une installation d’évacuation des eaux usées.

L’essentiel, finalement, est de pouvoir s’assurer un confort de vie et une hygiène quotidienne élémentaire. Ces habitations légères de loisirs répondent ainsi tout autant aux critères de base de ce qui constitue un logement sain.

Un chalet ou un mobil-home pour résidence principale ?

Dans la majorité des cas, les HLL répondront seulement à des besoins d’habitation secondaire. Ainsi, vous pourrez vous orienter vers ce choix de maison pour la saison ou pour un maximum de 6 mois. Dans quelques cas, il sera possible de demander un droit de résidence principale, soit pour une durée supérieure à 8 mois.

Des particularités administratives se présenteront si cette vie en chalet devient une vie de résidence principale. Dans ce cas-là, il faudra par exemple pouvoir attester de la viabilité de sa construction en dehors des réseaux publics. Pensez aussi, notamment, à bien assurer votre logement insolite. Alors, prêts à envisager des mois d’été ou d’hiver au sein de ces nouvelles habitations temporaires ?

Maximé rédacteur

Maxime apporte sa plume sincère et directe au monde de l’écriture, spécialisé dans les domaines de la maison et du jardin. Il écrit pour un site dédié à ces thématiques, où il partage des conseils pragmatiques, des astuces de bricolage et des idées de jardinage accessibles à tous. Sans prétention, Maxime se distingue par sa capacité à rendre l’information utile et facile à comprendre pour ses lecteurs, qu’ils soient novices ou plus expérimentés.

Son approche est caractérisée par une simplicité et une honnêteté qui résonnent avec les besoins quotidiens des gens. Il se concentre sur la création de contenus pratiques qui encouragent ses lecteurs à améliorer leur espace de vie, tout en respectant l’environnement. En dehors du travail, Maxime apprécie le temps passé dans son propre jardin, expérimentant les techniques dont il parle dans ses articles, ce qui lui permet de partager ses expériences personnelles et de renforcer la crédibilité de ses conseils.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici