Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs années une politique environnementale et énergétique. Atteindre les objectifs fixés par les accords internationaux à ce sujet est primordial. Ainsi, les constructeurs et fabricants du bâtiment tendent à évoluer vers des solutions à faible empreinte carbone, qui est la cause du réchauffement climatique.

Les logements sont une grande source de pollution

Bien souvent, les transports sont sous les feux des critiques quand il s’agit de pollution atmosphérique. Même s’il est difficile de défendre les voitures et autres engins roulant avec des énergies fossiles, il faut savoir que les logements sont, eux aussi, une grande source de production de CO2. Les bâtiments français d’habitations, publics ou tertiaires représentent pas moins de 27 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’Hexagone.

Cela place donc le bâtiment à la deuxième place des secteurs les plus polluants après les transports. Le gouvernement cible en priorité les bâtiments pour favoriser la transition énergétique. Sur le web, il existe de nombreux sites qui permettent d’apprendre, par exemple, comment calculer le bilan carbone de son entreprise.

Comment les bâtiments rejettent-ils du CO2 ?

Indirectement, la construction des bâtiments génère pas moins de 50 % des émissions de CO2 de ces derniers. En effet, les engins de chantier, le transport des matériaux et des équipements pour les construire émettent de grandes quantités de dioxyde de carbone. Les pourcentages restant en termes d’émission de CO2 d’un bâtiment proviennent de l’exploitation de ce dernier.

En effet, un logement qui vit à besoin de consommer des énergies comme pour le chauffage, pour l’éclairage, pour l’eau chaude ou encore pour l’alimentation électrique des équipements. Pour les logements déjà construits, les efforts seront à appliquer en termes de rénovation du bâtiment, mais aussi au niveau du changement des équipements qui le compose.

Les éléments clés dans la construction d’une maison “zéro carbone”

Une maison dites “zéro carbone” est un logement qui n’a émis aucun gaz à effet de serre, ou vraiment une infime portion, lors de sa construction. Cela veut aussi dire que cette dernière émet aucun, ou très peu, de CO2 pour son exploitation. Pour arriver à cet objectif, il faut utiliser des matériaux biosourcés accompagnés d’équipements adaptés. Voici les éléments à prendre en compte pour construire une maison propre en CO2.

L’importance d’une superficie justement calculée

Il est très important de définir la superficie de son futur logement avant de lancer le projet de construction. En effet, selon l’Association pour le développement du bâtiment bas carbone, la construction d’1 m² équivaut à la production d’environ une tonne de dioxyde de carbone.

L’usage de matériaux biosourcés

La construction d’une maison bas carbone doit privilégier les matériaux d’origine naturelle et biodégradable. Par exemple, le chanvre ou la laine de bois peuvent très bien remplacer la laine de verre pour l’isolation. Pour la construction en elle-même, les constructeurs d’habitations écoresponsables utilisent de plus en plus le bois, car il permet de stocker le carbone.

Maîtriser l’empreinte carbone avec des équipements adaptés

Bien choisir les équipements est tout aussi important que l’utilisation de matériaux naturels. Cela peut simplement passer par le choix d’un éclairage 100 % LED, plutôt que d’utiliser des ampoules à incandescence ou halogènes qui sont très énergivores. Pour le chauffage de l’habitation, il est préférable de choisir une énergie renouvelable en installant des panneaux solaires.

Bien sûr, les équipements à faible émission de carbone dépendent également de ses utilisateurs. En effet, il faut adopter un comportement écoresponsable au quotidien en appliquant des gestes clés. Par exemple, il faut couper le chauffage quand il fait chaud dehors, utiliser raisonnablement les quantités d’eau chaude lors de la toilette et ne pas laisser les lumières allumées dans une pièce alors qu’il n’y a personne dedans.

Lutter contre le réchauffement climatique avec le “zéro carbone”

Le dioxyde de carbone (CO2) pose de gros problèmes quant à la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, le CO2 reste de façon prolongé de l’air et met de nombreuses années à être absorbé. L’objectif “zéro carbone” fixé par de nombreux pays pour l’année 2050 n’empêchera pas le réchauffement climatique prévu autour de 1,5 °C. Mais il permettra d’éviter de nouveaux réchauffements dans les années à venir.

Comment s’approcher du “zéro carbone” ?

Le terme “zéro carbone” n’est en réalité pas tout à fait exact. Le but étant de faire changer les choses dans le monde pour s’approcher au plus près du zéro émission de CO2. En effet, il est tout bonnement impossible de supprimer la totalité des émissions de dioxyde de carbone d’ici à 2050. Ce terme est donc utilisé à bon escient pour qu’il ait un impact plus important sur la population mondiale.

Par contre, en commençant à prendre des mesures cruciales dès aujourd’hui et faisant chuter la production de carbone dans l’air sur les années à venir, il sera possible de mettre des actions en place pour compenser le restant de CO2 dans l’air. Cela passera sans doute par l’arrêt de la consommation des énergies fossiles pour transiter sur des énergies plus propres.

Maximé rédacteur

Maxime apporte sa plume sincère et directe au monde de l’écriture, spécialisé dans les domaines de la maison et du jardin. Il écrit pour un site dédié à ces thématiques, où il partage des conseils pragmatiques, des astuces de bricolage et des idées de jardinage accessibles à tous. Sans prétention, Maxime se distingue par sa capacité à rendre l’information utile et facile à comprendre pour ses lecteurs, qu’ils soient novices ou plus expérimentés.

Son approche est caractérisée par une simplicité et une honnêteté qui résonnent avec les besoins quotidiens des gens. Il se concentre sur la création de contenus pratiques qui encouragent ses lecteurs à améliorer leur espace de vie, tout en respectant l’environnement. En dehors du travail, Maxime apprécie le temps passé dans son propre jardin, expérimentant les techniques dont il parle dans ses articles, ce qui lui permet de partager ses expériences personnelles et de renforcer la crédibilité de ses conseils.

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