Depuis l’été dernier, le président de l’Assemblée de Corse voudrait exproprier les acquéreurs de biens immobiliers non-résidents. Selon lui, la vente de logements à des acheteurs qui n’habitent pas l’Île de Beauté, est la cause principale de la flambée des prix. Qu’en est-il en ce début d’année ?

Des prix toujours en hausse

Le mouvement indépendantiste en Corse, mené par Jean-Guy Talamoni, souhaiterait exproprier les acquéreurs de biens immobiliers qui n’habitaient pas sur l’île lors de l’achat de leur biens. Dans l’idée, un appartement à vendre à Ajaccio, par exemple, ne pourrait pas être acheté par un individu qui vit en France métropolitaine, ou à l’étranger. Selon le mouvement, la flambée des prix dans l’immobilier serait due aux achats de bien par des non-résidents.

On enregistre fin 2019 une augmentation du prix du foncier de 138 % en dix ans, contre 68 % en France continentale. Si on compare les prix au mètre carré d’un terrain à bâtir, entre 2006 et 2017, on passe de 46 euros à 82 euros en France, alors qu’en Corse, les prix sont passés de 34 euros à 81 euros. Cette hausse s’explique en partie par l’acquisition de biens immobiliers par des acheteurs non-résidents qui investissent dans des résidences secondaires. L’île est bien connue pour son fort taux de logements de vacances qui ne cesse d’augmenter et se situe à 37,2 %. La moyenne nationale étant de 9,6 %, la Corse est en tête et dépasse largement la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (17,7 %) et l’Occitanie (15,7 %).

Des zones inaccessibles pour les résidents

On distingue deux zones en Corse : les littoraux et l’intérieur. Le phénomène de la hausse des prix de l’immobilier perd en intensité lorsqu’on s’éloigne du littoral. Ainsi, plus on s’écarte de la mer, plus les tarifs baissent. Les zones côtières sont donc plus soumises aux pressions immobilières. Si on prend le secteur qui se situe à cinq kilomètres de la mer, les ventes représentent 60 % du volume total de l’île, soit 80 % en valeur. Sur les 360 communes que contiennent la Corse, entre 2010 et 2017, 80 % des transactions d’appartements concernaient seulement 17 villes, avec Ajaccio en tête de liste.

Par conséquent, pour les résidents de l’île avec des revenus moyens, certaines zones sont devenues inaccessibles en termes de prix. On constate, selon une étude que 42 communes, soit 12 % des communes de l’île, sont trop chères pour les habitants qui ont un niveau de vie dans la moyenne nationale. Pourtant, d’après l’Insee, la Corse qui compte près de 330 000 habitants, propose chaque année 5000 logements supplémentaires.

Où investir en Corse en 2020 ?

Pour le moment, aucune mesure n’a été établie concernant les non-résidents. Il est donc toujours possible d’acheter un appartement sur l’Île de Beauté, en tant que résidence principale ou secondaire, ou alors dans un but d’investissement locatif. La Corse de divise en deux parties distingues : la Haute-Corse et la Corse-du-Sud.

La Haute-Corse

Investir dans l’immobilier en Haute-Corse est une bonne solution. En effet, c’est la capitale économique de l’île, car on y trouve l’aéroport international, mais aussi Bastia, une commune très dynamique en termes d’immobilier. De plus, les villes touristiques comme Calvi, ou l’Ile Rousse, font de la Haute-Corse un pôle actif. Acheter une maison, ou un appartement, dans ce secteur comporte aussi un avantage fiscal : située en zone B1, la Haute-Corse fait partie des lieux concernés par la loi Pinel et vous pourrez bénéficier d’une réduction d’impôt, allant de 9 % à 21 %.

La Corse-du-Sud

La Corse du Sud attire chaque année près de deux millions de touristes, notamment grâce au port et à l’aéroport d’Ajaccio. C’est donc une zone propice à l’économie grâce au tourisme, entre autres. Ajaccio étant une ville en mouvement, elle attire les jeunes dynamiques. Par conséquent, acheter en Corse-du-Sud dans un but locatif s’avère être un bon investissement, avec de nombreux programmes de logements neufs.

Rédacteur Meric

Méric, 30 ans, contribue avec une approche simple et authentique au domaine de la maison et du jardin sur un site web dédié. Il écrit des articles pratiques et terre-à-terre, visant à démystifier l’entretien de la maison et le jardinage pour le grand public. Son écriture se distingue par une clarté et une accessibilité, mettant en lumière des solutions faciles à mettre en œuvre pour les lecteurs cherchant à embellir leur espace de vie sans complexité.

Avec un intérêt particulier pour les projets DIY et éco-responsables, Méric aime partager ses découvertes et ses expériences personnelles, rendant ses conseils d’autant plus pertinents et testés. Au-delà de ses contributions écrites, il s’implique dans la vie locale, participant à des initiatives communautaires de verdissement et de jardinage urbain.

Dans sa vie privée, Méric est un passionné de nature. Il trouve dans le jardinage une source de bien-être et d’inspiration, ce qui enrichit son écriture et sa connexion avec ses lecteurs. Ses articles reflètent cette passion et son désir de contribuer positivement à la vie des autres, en partageant des idées qui favorisent un cadre de vie harmonieux et durable.

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